
Pénalités pour distribution occulte de revenus : cas dans lequel une personne physique ne disposant d'aucun mandat pour ce faire fournit dans un délai de trente jours les informations demandées à l'administration fiscale
En l’espèce la SARL O. demande au tribunal administratif de Paris de prononcer la décharge des cotisations supplémentaires d’impôt sur les sociétés et de taxe sur la valeur ajoutée. Le tribunal administratif rejette sa demande et la cour administrative d’appel de Paris (CAA Paris, 27 mai 2016) prononce la décharge de l’amende qui lui est infligée.
Le Conseil d’Etat juge que la cour administrative d’appel n’a pas commis d’erreur de droit en relevant que le courrier adressé par l’expert-comptable de la société vérifiée, comportait des informations présentant un degré de précision et de vraisemblance suffisant sur les bénéficiaires des distributions en cause et qu’ainsi ce courrier ne pouvait, au seul motif que le mandat dont disposait son auteur n’avait pas été produit dans le délai de trente jours prévu à l’article 117 du Code général des impôts précité être regardé comme un défaut de réponse permettant le prononcé de la pénalité.
Par Marie-Claire Sgarra